Rebelles (2019)
https://www.youtube.com/watch?v=XHDkgeMPwVA
Qui sont les nouveaux rebelles?
The Government Act on the Government Act to the Brexit, les Lords britanniques ont voté cette semaine. Un nouveau camouflet pour le gouvernement conservateur, lui-même divisé sur les futurs liens avec Bruxelles.
Il est temps de débrancher les lords! Le titre qui a été lu ce matin par MAIL QUOTIDIEN signifiait, sans concessions, les nouveaux rebelles en Grande-Bretagne. Depuis que les députés ont voté en chambre, ils ont voté, leur amendement a été annulé. Hier, déjà, THE DAILY EXPRESS accusait les Lords de vouloir ruiner le Brexit. Ce matin, c’est au tour de son confrère DAILY MAIL de prendre le relais, pour réclamer rien de moins qu’un rappel complet et total de cette Chambre, composé de 800 membres non élus osent, aujourd’hui, à volonté de la volonté du peuple. En avril dernier, les Lords (majoritairement pro-UE) ont voté un amendement donnant le pouvoir d’empêcher à l’exécutif de laisser au Parlement. And this week, new acte of rébellion: les couples ont voté un amendement sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Espace économique européen. Un numéro de téléphone qui ne peut être obligé que si vous voulez continuer à respecter les quatre libertés de la circulation (du, des biens, des capitaux et des services) du marché unique. Au total, dix-sept conservateurs ont soutenu ce principe, alors que la position du gouvernement est, au contraire, du marché unique et de l’union douanière. Une ironie absolue, se délecte du quotidien du soir. STANDARD DU SOIR. Sans compter que 83 membres du travail ont eux aussi été contre l’avis de leur parti, voté en faveur de l’amendement avec les conservateurs rebelles.
En has not has hashtag #AsiSeManipula (This is on manip manip) the campagne of protestation Pourcentage public de traitement audiovisuel public RTVE, ostensiblement favorable au parti au pouvoir. Comme ce matin, le site d’ARRET SUR IMAGES, rédacteur en chef de la station régionale de la RTVE à Valence a décidé, mardi, de claquer la porte. En raison de la décision de sa hiérarchie de ne pas diffuser une séquence, pour le moins embarrassant, le secrétaire d’État à la communication. La veille, un journaliste de la télévision locale a été filmé à l’arrivée du chef du gouvernement, Mariano Rajoy, a visité officiellement, il est devenu une manifestation de retraités, qui s’est mobilisé pour protester contre la baisse de leur pouvoir d’achat. Ou, sur la vidéo, le journaliste de la RTVE a également réussi à capturer, au hasard, à la réaction du secrétaire d’État à la Communication, visiblement irrité par la manifestation des retraités: «Ça fait envie de faire leur bras ‘honneur et de leur crier aller se faire foutre », glisse-t-elle à voix basse, dans un ricanement. Aussitôt, la vidéo est propagée sur Twitter. Et très vite tous les médias ont relaté ce qui était passé. Tous, sauf la télévision publique, précise l’édition espagnole du HUFFINGTON POST. Finalement, face à la colère des journalistes de la chaîne, de la RTVE en diffusant la vidéo mais… sans le son. Un cas de censure rétentante, qui aussitôt est devenu le groupe audiovisuel public espagnol.
Autres rebelles à la presse suisse, cette fois-ci: les banquiers. Ou plus exactement la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Cette semaine, en effet, s’est ouvert à Fribourg et a été déclaré procès-verbal du siècle, écrit le correspondant du TEMPS. Un procès hors norme, prévu pour durer jusqu’à la fin du mois de juin et moins de 21 avocats. Devant la justice, la banque réclame aujourd’hui 38 millions d’euros de dédommagement de l’oligarque russe, Roman Abramovitch, le célèbre patron du club de football londonien de Chelsea. L’affaire remonte sur 1997 et sur les prêts accordés par BERD sur deux entreprises russes (ayant pour propriétaire Roman Abramovitch), soupçonnées de ne pas s’acquitter de leurs inculpations par transfert d’actifs vers Gibraltar. Aujourd’hui, les banquiers sont désirés de les récupérer, mais ils sont plutôt aux méthodes de travail. Des méthodes que l’avocat du multimilliardaire russe a vertement dénoncées hier. C’était le 4 avril 2007 à 22h40 précises, la BERD décidait de remettre sa notification au président de Chelsea de façon spectaculaire, en plein stade de Stamford Bridge, au terme d’un match de Ligue des Champions, «devant des milliers de personnes, alors que mon client, une personnalité publique, était facilement joignable autrement », s’est indigné hier son avocat, pour Roman Abramovitch se retrouverait aujourd’hui« dans une situation kafkaïenne »et tout simplement simplement« rien à faire devant un tribunal ».